La Croisière

Publié le par Carotte Pas Cuite

Réalisé par Pascale Pouzadoux et sorti en 2011

Avec Charlotte de Turckheim, Antoine Duléry, Line Renaud, et un tas d'autres clopins qu'on ne pas citer.

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Résumé inexistant qu'on va expliquer nous même...

Il existe des films - je dit bien des, il y en a beaucoup - qui ont un seul avantage conséquent : nous remettre les pieds sur terre. L'année 2011 commence très bien : un gigantesque True Grit, un ultra-surprenant Fighter, un bouleversant Black Swan (j'ai pas aimé perso, mais après, beaucoup si), le très classique mais sublime Discours d'un Roi ou encore l'extraordinaire Scream 4, révolution et critique magistrale de "l'angoisse" moderne (peut-on appeller ça de l'angoisse ? une autre histoire...). Après tant de chefs d'oeuvres à leur façon, il fallait bien quelqu'un pour nous trouer les fesses et nous ramener sur notre bonne vielle planète, et principalement la France dans le cas présent, et ses bonnes vieilles comédies devant lesquelles ont rit si peu, mais qu'est-ce qu'on peut être beaucoup à aller les voir ! Bref, ce qui me fait quand même délirer avec cette Croisière qui semble coulée dans les abysses dès le début du film, c'est que la réalisatrice (Pouzadoux, à qui on doti De l'autre côté du lit, un pedigree bien chargé donc), ou plus précisement les producteurs, conscient du naufrage critique qu'allait faire le film, n'ont rien trouvé de mieux que de ne faire aucune avant-première ni scéance presse, et de balancer tout dans une promo d'arrêts d'autobus.

Parce que ce film CE FILM, on se demande où va l'homme, où va ce cinéma éperdu utopique parfait sans aucun nanar ni navet. Un film "huit clos" (terme exacte ?) qui montre le trajet d'une fermière (élevant des cochons dans la Creuse avec un mari muet à qui il manque trois dents...la fermière ressemble d'ailleurs à un cochon, vu qu'il s'agit de notre très chère Charlotte, qui doit être en réalité quelqu'un de bien, mais ce n'est pas le cas des films qu'elle réalise où tient la vedette...comme quoi!), d'un travlo (qui se déguise en femme pour tromper l'adultère de sa femme...MWAWA), d'une pickpokett (d'où droit sorti du 93, avec un langage de la wesh banlieu yesh man, un peu comme dans la pub Pepsi quoi...d'ailleurs cette pickpoket tombe éperdument amoureuse d'un prêtre...il y a effectivement une église dans le paquebot...oui! J'ai appris quelque chose, on paye des curés pour faire la pénitence de bonhommes lors de croisière...où va le monde ?), d'une femme débordée (méchante, qui n'est jamais partie en vacance depuis 5 ans et qui veut tout le temps se barrer du bâteau) et enfin Mami Line Renaud avec un chien clandestin dans un sac à main. Tant de clichés qui ne font que s'ajouter à d'autres, comme le capitaine qui préfère la Terre à la Mer, la standardiste pète plus haut que son cul jouée par cette chieuse d'Armelle qu'on aimerait plutôt voir pendu vu sa tête d'idiote, des gosses sympas...et tout, et tout. Happy End à la fin, tout le monde a trouvé l'amour, ceux qui comettaient l'adultère ou on fait les méchants deviennent vacants, et on en entends plus parler les dix dernières minutes, on se demande même si ils sont pas à la morgue.

Enfin voilà, tout ça pour dire que le seul intéret que j'ai trouvé au film, c'est de pouvoir imaginer que le paquebot pouvait couler à tout moment, et qu'ils pouvaient donc tous mourir avant la fin du film...

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by Carotte pas cuite

Publié dans Critique de films

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